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Paru sur Wanadoo

Actualité poitoucharentes 24/03/2004 - 23h34  

Mme Morin déplore être la cible de manifestations, Mme Royal appelle au calme



Elisabeth Morin, tête de liste UMP-UDF aux élections régionales a déploré mercredi soir être la cible de manifestations au cours de sa campagne, tandis que sa concurrente Ségolène Royal (PS) a lancé "un appel au calme".

"Je vous dirai mon mal au coeur de voir cette fin de campagne entachée d'entraves à la démocratie"
a déclaré la présidente sortante de Poitou-Charentes, au cours d'un meeting à Angoulême (Charente) réunissant 400 personnes, selon la police.

"Aujourd'hui je n'admet pas qu'on nous empêche de nous exprimer et qu'on fragilise les concitoyens dans leur propre ville"
a ajouté Mme Morin, menacée d'être battue au deuxième tour dimanche par la gauche menée par Ségolène Royal.

Mme Morin faisait allusion à deux manifestations récentes, de plusieurs centaines d'étudiants grévistes et de travailleurs sociaux lors de meetings récents tenus en compagnie du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à Saint-Benoît (Vienne), près de Poitiers et à La Rochelle (Charente Maritime).

Elle faisait référence aussi au fait que mardi à la mi-journée, en sortant d'un café de Poitiers,
Note du webmaster: Elle sortait de la mairie, et elle n'a pas essayé une seule seconde de discuter avec les étudiants qui n'attendaient que ça
elle avait été prise partie par un groupe de manifestants étudiants qui avaient encerclé sa voiture pendant une dizaine de minutes en scandant des slogans hostiles au gouvernement Raffarin.

Mardi, face à des journalistes de Poitiers, Mme Morin avait accusé le PS et la LCR d'avoir orchestré les manifestations d'étudiants lors des meetings avec M. Raffarin, accusations qu'elle n'a pas répétées mercredi soir.

De son côté, Mme Royal, qui tenait meeting le même soir dans les Deux-Sèvres, a dans un communiqué, en fin d'après-midi, lancé "un appel au calme pour les derniers jours de campagne". Elle a déploré le fait que sa permanence électorale de Poitiers ait été l'objet d'inscriptions injurieuses et de jets de peinture.

"Gardons notre sérénité sans en rajouter", a conclu la tête de liste PS-PCF-Verts-PRG.

Depuis cinq semaines les étudiants de Poitiers, notamment en sciences du sport et en lettres et langues protestent de diverses façons contre la baisse des places aux concours d'enseignants.

© 2004 AFP

Vous remarquerez les mises en valeur.
J'aimerais qu'on note qu'elle parle d'entrave à la démocratie quand elle fait partie d'un parti qui dit que c'est pas la rue qui gouverne. Mais c'est qui la rue sinon le peuple?
Veuillez noter aussi qu'on a voulu assister aux réunions, mais on nous a formellement interdit l'accès, parce que les meetings publics, il faut payer pour avoir une invitation. On empêche qui de s'exprimer à coups de bombes lacrymo et coups de matraques? (en référence à l'accueil qui nous a été réservé lors du meeting à La Rochelle).



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